20 décembre 2006

Henri Deby - le marchand de charbon

Je suis contacté par une personne qui écrit un livre sur l'histoire du charbonnage de Trembleur "Blegny mine".

En particulier il s'intéresse à une certain "Henri Deby" surnommé "Le petit Deby". C'est une histoire pas tellement lointaine finalement. Et je me propose de vous la raconter ici au fur et à mesure des recherches.

Henri Deby habitait à Mortier, rue Chairue (sur la route de Julémont ?). Il était le dernier enfant de la probablement dernière "grande famille Deby" qui vécu à Mortier au début du siècle dernier, en l'occurence Lucien, Catherine, Joseph, Thérèse, Henri et Pierre, enfants de Jean-Joseph Deby et Catherine Bebronne. Disons même que les Deby qui vivent à Mortier à l'heure actuelle et leurs familles proches sont issus de cette branche, plus précisément de Joseph. Sauf peut-être (sûrement) la branche du côté de Huberte, Pierrot et Francine qui eux aussi sont à Mortier.

Mais donc.. Henri est resté célibataire tout comme sa soeur Catherine et son frère Pierre. Catherine était connue pour son élégance. Dans l'ensemble c'était des gens fort fiers. Henri et Pierre vivaient ensemble, Henri était marchand de charbon tandis que Pierre marchand de légumes. Henri a travaillé dans la mine mais il a dû arrêter à cause de sa maladie aux poumons. C'est ainsi qu'il a commencé à faire la marchand de charbon avec une charette et un petit cheval.

Quant aux dates, je vais essayer d'aller aux archives de l'Etat mardi prochain, il me manque de toute façon les renseignements à leur sujet. On sais déjà que son père Jean-Joseph est né le 30-12-1867 à Mortier. C'est le "jean-joseph" qui apparaît ici dans les fiches individuelles. Et sur le côté de cette page vous voyez les 6 enfants dont Henri.

Pierre, le frère cadet est décédé il n'y a pas tellement longtemps, vers les 90 ans. D'ailleurs si vous allez sur le cimetière de Mortier, ils y sont tous. De mémoire je sais que Pierre est sur la même tombe que sa soeur Catherine et il y a une photo. Tout droit dans le cimetière, à 20 m de l'entrée coté gauche. Quant à Henri, il est enterré là aussi, il faudrait un peu chercher. On estime que Henri est décédé vers 1968-1970 à l'âge de 64 ans. Il devrait donc être né vers 1902-1903 par là.

Mais nous allons essayer de préciser tout cela.


Posté par Deby & Co President à 05:10 UTC

16 novembre 2006

Une naissance du côté Deby-Midrolet

Donc.. on passe d'une extrême à l'autre, après les anciens la jeunesse, je suis contacté, un peu par hasard je crois, par l'épouse du petit fils, Roberto, d'Alexis et Suzanne Deby-Midrolet

Elle me signale la naissance de Maxence fin août dernier.

Toutes mes félicitations aux parents, grands-parents et arrières-grands-parents donc!


Posté par Deby & Co President à 07:52 UTC

03 septembre 2006

Photos Braham

Je suis à l'instant contacté par un(e) généalogiste toute étonnée qu'à Herve au début du siècle dernier il y avait un photographe "Braham".

Ben oui .

C'était là qu'on allait, de tout le Pays de Herve, pour faire les photos des grandes occasions.

Voici la plus ancienne en ma possession, c'est la photo de communion de mon grand-père en 1901:



Bonnes recherches


Posté par Deby & Co President à 12:42 UTC

16 janvier 2006

Le point

Je parcours pour l'instant un peu tout ceci et pourquoi pas faire un petit résumé :

Voilà où on en est :

1) Baudouin Martin le Marechal (?) x Jeanne le Corne (mariés vers 1639)
2) Martin Baudouin de Bÿ né à Herve le 25 janvier 1643 x Marie Abraham Jean Collar
3) Jean-François Deby né à Herve le 5 juin 1693 x Anne Tapchar
4) Joseph Deby né à Jemeppe-sur-Meuse en 1725 x Marguerite Delporte
5) Jean-François Deby né à Mortier le 1er juin 1754(?) x Marie Elisabeth Ernolet
6) Jean-Joseph Deby né à Mortier le 17 octobre 1778 x Jeanne Clerdent
7) Pierre Deby né à Mortier le 25 avril 1839 x Marie Catherine Loly aïeul de la lignée contemporaine de Mortier :
  • 1. Jean-Joseph né le 30-12-1867 à Mortier père de Joseph
  • 2. Hubert-Joseph né le 12-12-1869 à Mortier père de Huberte, Pierrot et Francine Deby
  • 3. Marie-Anne née le 01-03-1872 à Mortier(décédée 5 jours plus tard)
  • 4. Catherine-Elisabeth née le 28-03-1873 à Mortier mère de Albert et "Titine" Bourdouxhe
  • 5. Marie-Catherine Adelaïde née le 29-01-1876 à Mortier
  • 6. Marie Jeanne Lambertine née le 11-01-1879 à Mortier mère de Marcel, Armand, Léopold et Maurice Hofman
  • 7. Pierre Barthelemi né le 03-03-1880 à Mortier père de Simone, Mariette, Jeanne, Victor, Pierre Deby
  • 8. Henri Michel né le 11-10-1882 à Mortier père de Oger et Henriette Deby
  • 9. Louis Joseph né le 23-10-1884 à Mortier
  • 10. Jean Nicolas né le 23-08-1889 à Mortier père de Joseph Deby


Posté par Deby & Co President à 01:53 UTC

15 janvier 2006

Encore une conférence

Mercredi dernier, j'ai eu la chance de présenter ma petite conférence sur la généalogie pour la troisième fois.

"Encore un tout grand merci pour cette conférence très intéressante.
Et un merci tout particulier pour l'aide précieuse que vous m'apportez dans
la rédaction de mon rapport car le fait de savoir que je ne devais pas
prendre note m'a permis de suivre la conférence avec le seul plaisir
d'écouter l'orateur.

Au plaisir de vous revoir,

Annarell, secrétaire du FOLC de Liège"


Voilà un petit mot qui fait plaisir


Posté par Deby & Co President à 01:34 UTC

31 décembre 2005

La descendance de Malmédy

Comme je l'ai signalé précédemment, un généalogiste de Malmédy a fait les recherches de la descendance des Deby de sa région.

Avec son aimable autorisation, voici les détails concernant cette branche.

D'avance donc je remercie Philippe F. KRINGS, aussi administrateur de la Société Royale MALMEDY-FOLKLORE de m'avoir autorisé à publier ses travaux et le citer en référence.

Merci Philippe !

--------------------------------------------

Nom et prénoms, Date et lieu de mariage Date et lieu de naissance Date et lieu de décès

DEBY Henri ° 1695/1705 + 18/11/1771 Herve (B-4650)
x 31/08/1733 Petit-Rechain (B-4800)
x RENSONNET Marie Françoise ° 1700/1705 Petit-Rechain (B-4800) + 24/02/1771 Herve (B-4650)
|___DEBY Jean Joseph Henri ° 22/06/1734 Herve (B-4650) + 21/05/1776 Malmédy (B-4960)
|___ x 30/07/1757 Malmédy (B-4960)
|___x RENSONNET Marie Catherine Roland ° 1730/1735 + 24/11/1769 Malmédy (B-4960)
|___|___DEBY Pierre Joseph ° 24/08/1762 Malmédy (B-4960) + 10/pluv/05 Malmédy (B-4960)
|___|___ x 15/01/1782 Malmédy (B-4960)
|___|___x SÉPULCHRE ; SÉPULT Marguerite
|___|___ x 11/09/1784 Lettre dimissoriale à Malmédy (B-4960)
|___|___x LEJEUNE Marie Joseph ° La Reid-Spa (B-4910) + 21/11/1827 Malmédy (B-4960)
|___|___|___DEBY Pierre Joseph ° 30/06/1785 La Reid-Spa (B-4910)
|___|___|___ x 17/11/1813 Malmédy (B-4960)
|___|___|___x WINANDRÉ Marie Charlotte ° 1756/1759 Houffalize (B-6660) + 29/04/1842 Malmédy (B-4960)
|___|___|___|___DEBY Pierre Joseph ° ../09/1814 + 30/10/1814 Malmédy (B-4960)
|___|___|___|___DEBY Pierre Joseph ° 06/08/1818 + 12/04/1883
|___|___|___|___ x 19/05/1859 Malmédy (B-4960)
|___|___ |___|___x WATY Marie Anne ° 18/02/1820 Malmédy (B-4960) + 30/12/1864 Malmédy (B-4960)
|___|___|___|___|___DEBY Jean Hubert ° 15/03/1848 Malmédy (B-4960) + 17/07/1894 Malmédy (B-4960)
|___|___|___|___|___ x 28/05/1874 Malmédy (B-4960)
|___|___|___|___|___ x BRAGARD Ursule Angélique Marie ° 07/09/1848 Malmédy (B-4960) + 19/01/1909 Malmédy (B-4960)
|___|___|___|___|___ |___DEBY Hubert Joseph ° 18/02/1877 Malmédy (B-4960) + 18/10/1945 Malmédy (B-4960)
|___|___|___|___|___|___ x 25/08/1908 Malmédy (B-4960)
|___|___|___|___|___ |___x JACOB Marie Virginie ° 26/11/1878 Malmédy (B-4960) + 20/12/1956 Malmédy (B-4960)
|___|___|___|___|___ |___|___DEBY Hubert ° 22/05/1909 Malmédy (B-4960) + 16/05/1975 Bruxelles (B-1000)
|___|___|___|___|___ |___|___x ARNOLD Marie Élise dite Tante Coucou ° 10/04/1911 + 19/05/1976 Bruxelles (B-1000)
|___|___|___|___|___ |___|___|___Contemporain
|___|___|___|___|___|___|___|___ x Contemporain
|___|___|___|___|___ |___|___DEBY Paul Joseph ° 27/10/1910 Malmédy (B-4960) + 16/08/1989 Bruxelles-Uccle (B-1180)
|___|___|___|___|___|___|___ x 23/05/1938 Malmédy (B-4960)
|___|___|___|___|___|___|___x MAITER Suzanne Christine Albertine dite Suzette ° 06/07/1914 Malmédy (B-4960) + 21/01/1953 Malmédy (B-4960)
|___|___|___|___|___ |___|___|___Contemporain
|___|___|___|___|___|___|___|___ x Contemporain
|___|___|___|___ |___|___|___|___DEBY Daniel ° 01/05/1950 Malmédy (B-4960) + 01/05/1950 Malmédy (B-4960)
|___|___|___DEBY Marie Élisabeth ° 29/09/1787 Malmédy (B-4960) + 17/09/1788 Malmédy (B-4960)
|___|___|___DEBY Henri Joseph ° 02/08/1789 Malmédy (B-4960)
|___|___|___DEBY Marie Élisabeth ° 13/01/1792 Malmédy (B-4960)
|___|___|___DEBY Jean Nicolas ° 12/11/1794 Malmédy (B-4960) + 16/04/1795 Malmédy (B-4960)
|___|___|___DEBY Jean Joseph ° 10/08/1796 Malmédy (B-4960)
|___DEBY Jean François ° 18/06/1737 Herve (B-4650)
|___DEBY Henri Joseph ° 05/05/1741 Herve (B-4650)
|___DEBY Jean Nicolas ° 15/01/1745 Herve (B-4650)
|___DEBY Guillaume François ° 05/04/1748 Herve (B-4650)
|___DEBY Thomas Joseph ° 15/06/1751 Herve (B-4650)
|___DEBY Marie Françoise ° 08/09/1754 Herve (B-4650)

Et voici la photo de Paul Deby, né le 27/10/1910 et décédé le 16/08/1989, le plus contemporain de la descendance dont nous pouvons publier les renseignements.



--------------------------------------------


Posté par Deby & Co President à 18:52 UTC

04 décembre 2005

Le problème à Herve

Je suis en contact régulier avec un généalogiste de Malmédy qui tente de remonter la lignée des "Deby" de sa région. Comme moi il aboutit à Herve et comme moi il n'arrive pas à aller plus loin. Et ce à la même époque.

J'aurais tendance à dire qu'il y a une difficulté à surmonter au sujet des Deby en général à Herve vers les années 1700.

Je lui ai livré aujourd'hui une petite réflexion sur ce qui pourrait peut-être bien se passer :

"
Monsieur ...

Peut-être l'histoire de ma propre lignée pourrait vous inspirer..

A la même époque, mon ascendant François Deby né à Herve le 5 juin 1693 se retrouve à Jemeppe-sur-Meuse où il y fonda sa famille avec une minière surgie du néant (probablement le Borinage). Il faut en effet savoir que c'est l'époque charnière où l'exploitation souterraine commence et attire des familles de régions plus lointaines.

Mais le plus intéressant encore, c'est que mes ascendants à Herve sont des "LE MARECHAL" et non pas des "DEBY" comme on pourrait le penser. Plus précisément, mon ascendant "Martin Baudouin de Bÿ" est né à Herve le 25 janvier 1643 du couple Baudouin Martin le Marechal x Jeanne le Corne...).

D'ailleurs, si vous observez bien les pages de M. Coméliau, vous verrez que tantôt les couples se retrouvent sous le patronyme Deby tantôt sous le patronyme "Le Maréchal", comme si ça s'entrecroisait sans trop savoir où les ranger.

Pour preuve par exemple le couple "Anne Marechal de By X 1668 Jean Toussaint Jean Linon" est listé dans la famille "Le Maréchal" tandis que le père d'Anne Marechal est listé sous le patronyme "Deby"...

L'amalgame est évident.

Dans les textes, on retrouve d'ailleurs aussi des expressions du genre :

4-03-1686 - Notaire Fraikin Guillaume : "Baudwin le marechal de By"

07/04/1683 - Notaire Detiège : "feu Martin de By vivant Marischal au Battice"...

Si vous trouvez des choses intéressantes, je suis évidemment intéressé, parce que je pense que nous sommes dans les mêmes eaux..

Bien à vous,

Michel Deby."



Ce ne sont que des hypothèses, dans le prolongement de mon article du 22 juin 2004 ci-dessous, mais c'est l'état de la question actuellement.


Posté par Deby & Co President à 18:19 UTC

06 juillet 2005

Etymologie

A cette page-ci, j'avais fait une recherche étymologique de notre nom.

Au hasard de mes recherches sur Internet, j'ai trouvé un généalogiste qui complète un peu l'information : Site de Peter de Bie.

Pour la postérité, voici les extraits des Archives auxquelles il fait référence :

19/08/1568: Rendition Thiry de bebronne a la reportation de Johan le filz son soroige; telle part qu'il ledit Johan avait a ung preit que l'on dist le doulx preit gisant aupres le bÿ de mollin de fauwe aussi long et large tel qu'il est audit succed‚ par l'obit et trespas de sa feu mere et ce parmy payant la somme de 4 1/2 muids spelt heritable. (AEL Cour de Herve (ban), reg.19, f.336v)

14/04/1569: thiry de bebronne manant … Charneux … la report. de pieron son soroige .. Thyry adv. en telle par. d'her. que ledit pieron avait gisans auprès le by de mollin de fauwes … luy devolus par la mort et trespas de feu maroye sa soeur. Pieron adv. en telle part d'her. que ledit thiry avoit gisans aupres la mayson dudit piron meme venant de latite feu Maroye. (AEL Cour de Herve (ban), reg.20, f.92v)

17/04/1578: Oeuvre Wième Henry de Halleux … la rep. de Johan Soehelet joene de Cerfontaine en 2 m. sp. r. h. … lever annuellement sur les biens que tient Thyry Vy Johan demeurant … By (living at By) son soroige … .. (AEL Cour de Herve (ban), reg.25, f.208v)

17/11/1583: thyri vieux Johan demoran a by sous charneux. (AEL Cour de Herve (ban), reg.28, f.159r)


Posté par Deby & Co President à 12:58 UTC

15 mai 2005

Décès Joseph Deby

Je ne suis pas encore venu écrire ici tellement j'ai couru ces 2-3 derniers mois. Je voudrais ici encore remercier toutes les personnes qui sont venue rendre un dernier hommage à mon père décédé le 1er février dernier.


Posté par Deby & Co President à 18:43 UTC

22 juin 2004

Lieu - date mariage confirmé : Jemeppe-sur-Meuse

Oui, cela avance lentement.

C'est confirmé, François Deby a bien épousé Anne Tapchar à Jemeppe-sur-Meuse le 19 mai 1715.

Et ce qui est encore plus fou, c'est que j'avais déjà l'information dans mes notes !

Plus précisément dans l'investigation que j'avais menée aux Archives de l'Etat le 6 novembre 2003.

Ces recherches deviennent très laborieuses et difficiles, notamment déchiffrer les registres paroissiaux de cette époque et pister les indices, raison pour laquelle probablement, je n'avais pas su prendre suffisamment de recul à ce moment-là.

Dans le journal ici, effectivement, j'avais signalé que j'allais retourner aux Archives le lendemain du 5 novembre. Voici donc l'essentiel de ce que j'avais consigné suite à cette seconde visite :

Microfilm YL440 - Jupille + Jemeppe-sur-Meuse :

Volume 4 - baptêmes 1690-1727. Recherche des actes 192,207,247 et 266.

Je cherche Deby Thiry le 3 avril 1707 sans le trouver, en bas d'une page on distingue vaguement un acte daté de fin mars 1707 et en haut de la suivante, c'est un baptême le 17 avril 1707.

Acte 266 (en fait on distincte le n° 269 qui a été remis par après en haut de la page suivante, la difficulté est grande). L'acte 266, c'est celui pour Joseph Deby. on distincte difficilement Maria Filius... Josephi... Il y a des Maria partout, j'ai là le sentiment d'être dans un registre de mariages...

Oui effectivement, ce sont des mariages... mais un peu en arrière, ce sont des baptêmes (1723). En réalité, dans ce registre, les numéros ont été ajoutés après, ce sont des numéros de pages. J'ai entr'aperçu les numéros 254-255 qui se suivent. Et j'ai donc compté jusqu'à 266 d'une page à l'autre... parfaitement illisible à cette page là. On distincte à peine :

13 - Josephus filius lég. françois Deby... Impossible à lire plus loin sur le microfilm. J'ai alors demandé à voir le registre original. Normalement, ils ne l'autorisent pas pour ne pas abîmer les documents mais le préposé est sympa, il va le chercher dans les archives et me le laisse voir. Ce n'est par contre pas le volume 4, il le remarque dans son listing, c'est le volume 3 qu'il faut prendre soit les années 1690 à 1727. Le registre se présente sous la forme d'un demi format A4 en hauteur et page 192, c'est là, bien plus clair :

On est dans l'année 1714 (pas noté à tous les actes) :

Die 30 Decenbris fuit baptus Jean filius illegitimius Joannes François Debÿ et Anna tapechar Susceptor Garbiel Tapechar et Ann l'Offot

De cela, on déduit qu'au moment de la naissance de Jean, ses parents n'étaient pas encore mariés.

Page 207, dans ce même registre, je relève l'antépénultième avant dernier :

Die 3 baptistus est thiri filius Joannes François Debÿ et anna Tappechar susceptores Thomas Kaÿe et anna Dofin

Et à la page 205, on aperçoit qu'on est dans l'année 1717 et non pas 1707 pour la naissance de Thiri comme je le pensais encore le jour précédent, le 5 novembre 2003. C'est une erreur dans les tables.

Pour le baptême de Thiri, on relève que le curé ne précise pas qu'il est illégitime. J'en conclu donc qu'ils se sont mariés entre-temps, soit entre la naissance de Jean en 1714 et la naissance de Thiri en 1717.

Page 247, dans ce registre 3 toujours, on relève dans la section Augusti 1722 :

Die 18 baptista est Agnes filia legitimus Francilli Debÿ et Anna Tapechar suseptores Josephus Galler et Martina Galler

On remarque ici que les parrains / marraines ne sont pas dans la famille, du moins du côté Deby. Un peu comme s'il n'y avait plus de contact avec sa famille (vraisemblablement à Herve).

Page 266 dans ce registre encore, on relève : dans la section décembre 1725 :

13 Josephus Filius Lég Francisci Debÿ et Anna Tapeschar Bap. est Suscip. Josepho Goffin et Joana Fagnar.

De nouveau des étrangers pour les parrain/marraine.

Cela termine ma consultation de ce fameux registre paroissial volume 3 de Jemeppe-sur-Meuse.

Ensuite, j'examine les tables des registres paroissiaux de Jemeppe-sur-Meuse et c'est là que je relève le mariage de Jean-François et Anne Tappechar (aussi écrit Tappeharche) le 19 mai 1715. Cela donc à la page 99 du registre n° 8 sur le microfilm 0611763-YL441.

Je regarde sur ce microfilm, difficile à lire :

Die 19 Maÿ 1715 factis ..
.... prroclammat... rep....
.... canonicum...
....... monutm et ideo in Dnoillos..
commun feticat Joannes François Deby et Anna Tappgarch...
...


Ce n'est pas évident !

On relève ici le In Dnoillos. Peut-être s'agit-il de l'endroit d'où il provient. Il faudrait faire examiner ce passage par un spécialiste.

Toujours ce 6 novembre dernier, je passe encore une fois en revue toutes les tables des registres paroissiaux, c'est facile, ils sont sur des étagères aux Archives à Cointe. En particulier les TRP 21-Berneau,179-Seraing,180-Seraing,181-Seraing,197-Sprimont et je fais choux blanc, pas de Deby par-là.

Ensuite, je reprends mes notes du 24 janvier 2003 dans lesquelles j'avais déjà noté : Il me faut chercher un Jean-François Deby né vers les années 1720. En fait, c'était en 1714 à Jemeppe !

A cette même page de mes notes, je retombe aussi sur le fait que j'avais déjà repéré le couple Martin Baudouin Debÿ x Marie Braham dans l'hypothèse que ce sont peut-être les parents de François qui a immigré à Jemeppe-sur-Meuse. En effet, ce François-là, né à Herve le 5 juin 1693, aurait eu son premier enfant à l'âge de 21 ans (Jean à Jemeppe) et se serait marié à 22 ans (à Anne Tapchar). Cela collerait assez bien. Le seul autre François qu'on trouve à cette époque, c'est un François né en 1682 du couple Jean Baudouin Le Marechal x Catherine Grégoire Monseur. Si c'était lui qui aurait immigré à Jemeppe, il aurait eu 33 ans au moment de son mariage, ce qui paraît moins vraisemblable. De plus, il ne faut pas perdre de vue le Jean-François Deby enseveli à Blegny le 2 juillet 1729 (registre n° 6 Mortier page 316 - selon nomenclature Schnackers - 1713 - 1783). Il doit bien venir de quelque-part...

On remarque aussi quelque-chose d'intéressant dans les données d'André Coméliau au sujet du couple Martin Baudouin Debÿ x Marie Braham détail ici : L'acte passé chez le notaire Dehauregard M. le 21 octobre 1720 : Marie Abraham Jean Collard veuve de feu Martin de By el vaux pour l'usufruit, Abraham de Bÿ (s) pour lui et pour Baudouin et François de By ses frère, Martin (s) de Bÿ, Pauquay de Bÿ (s) Guillaume de Bÿ (s), Laurent de Bÿ (s) Jacques Dourcÿ (s) et Nicolas de Moulin tous enfants et gendre de ladite 1ère comparante.

Le François cité n'est pas présent à l'acte, il est représenté par son frère Abraham de même que Baudouin. Ce qui semble logique puisque s'il s'agit de lui, il vivait à Jemeppe-sur-Meuse et ce d'autant plus que, comme on vient de le voir, on a le sentiment qu'il avait peu de contact avec sa famille puisqu'il ne prenait aucun frère ni soeur comme parrains et marraines de ses enfants.

Donc toujours le 6 novembre dernier, j'ai demandé à examiner les minutes de Notaire Dehauregard M. (attention, je crois me souvenir qu'il y en a un autre avec une autre initiale de prénom...)et voici la copie de cet acte auquel François n'a pas participé :

Minute Notaire Dehauregard M. 21 octobre 1720 page 1
Minute Notaire Dehauregard M. 21 octobre 1720 page 2
Minute Notaire Dehauregard M. 21 octobre 1720 page 3

Dans cette hypothèse, nous pourrions remonter à Martin Baudouin Debÿ qui aurait épousé Marie Braham à Herve vers l'an 1670. Ce Martin Baudouin Debÿ né à Herve le 25 janvier 1643 étant lui-même enfant du couple Baudouin Martin le Marechal x Jeanne le Corne qui se sont mariés à Herve vers l'an 1639. détail ici. Et tant qu'on y est, voici ici le détail où est mentionné l'autre François né en 1682.

On note également la disparition du patronyme Le Marechal au profit du patronyme Deby, ... voilà où cela en est et cela montre un aussi la difficulté...

Attention donc : Il n'y pas de preuve actuellement que le François né à Herve le 5 juin 1693 est bien le nôtre ! C'est juste une conjecture de ma part au stade actuel des recherches.

Source : Site d'André Coméliau que je remercie et félicite au passage pour son travail gigantesque.


Posté par Deby & Co President à 18:31 UTC

17 juin 2004

Mariage François Deby - Anne Tapchar trouvé !

Incroyable mais vrai, je viens de trouver où ils se sont mariés :

A Jemeppe-sur-Meuse le 19 mai 1715.

Et le plus fou, c'est sur le site Internet des Mormons à Salt-Lake-City que ça se trouve.

Demain je vais aux AEL pour confirmer. Cela devrait se trouver dans les registres paroissiaux de Jemeppe-sur Meuse 1556-1831 - microfilm 0611763.


Posté par Deby & Co President à 16:15 UTC

15 juin 2004

Cousins d'Amérique, comment retrouver vos origines en Europe ?

Il y a quelques mois, j'ai fait la connaissance de Marielle A. Bourgeois d'origine Québecoise et qui vit à Santa Barbara en Californie.

Marielle donne régulièrement des conférences sur la généalogie et les immigrants du Québec, les Acadiens. Elle réalise aussi des recherches généalogiques pour les américains qui veulent connaître leurs origines en Europe et Dieu sait s'ils sont nombreux !

J'ai eu l'occasion de la voir travailler parce qu'elle fait des recherches généalogiques aussi en Belgique et en France et je peux vous dire qu'elle est très forte !

Elle a de nombreux contacts en Europe et parvient à travailler à distance aussi bien que nous si pas mieux. Notamment elle profite des immenses ressources disponibles chez les Mormons de Salt Lake City. Les Microfilms dont ils disposent sont les mêmes que les nôtres puisque ce sont eux qui les ont fait !

Pour mieux connaître Marielle, vous pouvez visiter son site searchancestors.com

Elle est parfaite bilingue Français-Anglais et peut certainement vous aider.




American cousins, how to find your origins in Europe ?

A few month ago, I got to know Marielle A. Bourgeois who is native from Quebec and living in Santa Barbara, California.

Marielle gives regularly conferences on genealogy and on the Quebecois immigrants, the Acadiens. She also conduct genealogy searches for those Americans willing to find their origins in Europe. And only God knows how many they are !

I had the chance to see her working because she also conduct searches in France and Belgium and I can tell you she is good !

She has many ties in Europe and succeed to work from a distance much as we do locally if not better. In particular, she takes advantage of the huge resources available to the Mormons in Salt Lake City. Microfilms they have are the same as ours since they were made by them !

If you want to know more about Marielle, just visit her website : searchancestors.com

She is perfectly fluent English-French and could surely help you.


Posté par Deby & Co President à 08:01 UTC

01 juin 2004

Probablement des mineurs



Depuis qu'on sait que les Deby ont vécu à un moment donné à Jemeppe-sur-Meuse (voir article précédent - 5 novembre 2003), je me suis demandé ce qu'ils ont été faire là, alors que la famille provient de Herve et, ou Charneux.

Avec dans l'idée néanmoins que, à Jemeppe-sur-Meuse, il devait y avoir des charbonnages mais sans en être sûr.

Or cela semble se confirmer. Lorsqu'on lit l'histoire de Renkin Sualem sur Internet, ce célèbre ingénieur qui travailla pour le Roi de France, on découvre qu'il est né à Jemeppe-sur-Meuse en 1645 et qu'il côtoie dans son enfance les houillères liégeoises. Ce serait donc peut-être cela. Le couple Jean-François Deby et Anne Tapchar ont peut-être été s'installer à Jemeppe-sur-Meuse pour y exercer le métier de mineurs.

Et par la suite, leurs enfants iront s'installer à Mortier. De même que de nombreux Tapchar. Ma thèse actuelle est qu'ils auront tous débarqués à Mortier pour y exercer ce métier. D'autant que Richelette, lieu probable de leur installation, se trouve à quelques encablures du charbonnage de Trembleur. Plus exactement, entre la tour du Puit-Marie et la chapelle de Richelette, la distance est à peine de 700 mètres. Soit dix minutes à pieds à travers champs et chemins.

Pour rappel, les premiers Deby (Joseph et Jean-François, les fils dudit Jean-François et Anne) sont arrivés à Mortier entre 1746 et 1748, venant donc de Jemeppe-sur-Meuse où ils sont nés. Leur parents, s'y étant installés probablement un peu avant leur mariage. Sachant en outre que Jean-François, fils du premier, s'est marié à Herve, on peut facilement se douter qu'en fait, ils proviennent de Herve et avaient peut-être gardés ou repris des contacts.

De sorte qu'on peut raisonnablement tracer l'histoire de Jean-François (ou François) père comme suit :
  • Naissance à Herve autour des années 1690 probablement
  • Mariage avec Anne Tapchar, issue d'une famille de mineurs
  • Installation à Jemeppe-sur-Meuse entre 1705 et 1715 pour y fonder leur famille et y exercer le métier de mineurs. (où bien arrivée à Jemeppe-sur-Meuse chacun de leur côté puis mariage)
  • Mariage de son fils Jean-François à Herve le 11 septembre 1745
  • Transfer à Mortier vers 1746-1748 avec d'autres Tapchar venus de leur région d'origine
  • Décès de son épouse, Anne Tapchar, à Mortier le 29 septembre 1747 au côté de ses enfants (reg 6 pg 347)
  • Mariage de son fils Joseph à Mortier le 22 mai 1748
  • Lieu/date de décès inconnus
On relève effectivement que, soudain, de nombreux Tapchar apparaissent à Mortier juste à cette époque, première moitié du 18ième siècle. Sans savoir d'où ils viennent, du moins pour l'instant, je n'ai trouvé le nom Tapchar dans aucun registre de la province de Liège.

Jean Defer, ancien directeur du charbonnage de Trembleur a écrit un livre remarquable au sujet du Charbonnage de Blegny-Trembleur : "Mon histoire au charbonnage de Blegny-Trembleur" - Ed Domaine touristique de Blegny Asbl.

Dans son livre, il explique ceci :

"Le gisement d'Argenteau-Trembleur, situé à l'extrémité du bassin de Liège et à la fin du gisement houiller (ndlr celui de Liège), est composé des couches les plus anciennes qui, remontant jusqu'à affleurement, pouvaient donc être exploités à de faibles profondeurs. Ce qui montre bien que le site de Trembleur a très bien pu être exploité à ciel ouvert à cette époque, seule technique possible au 17ième et 18ième siècle."

Il explique plus amplement :

"Dans la région de Blegny, nos ancêtres découvrirent la terre noire avant le 16ième siècle. Cette ancienneté est confirmée par le grand nombre de fosses existant à cette époque. On en trouvait à Corinhé (Housse), à la Supexhe, à Marou, à la Waide, à la Neuve-Waide et à Saint-Jacques, hameaux et lieux-dits près de Trembleur. Mais ce n'est qu'à partir de cette période que des écrits parlent de son utilisation et son exploitation. Un document du 1er juillet 1557 fait état d'une redevance de quatre paniers de houille par an pour le chauffage. Comme de nombreuses abbayes, celle de Val-Dieu possédait des terres dans le Comté de Dahlem. Elle tira profit du charbon qui s'y trouvait, soit en permettant à des personnes de déhouiller dans son tréfonds, soit en se transformant elle-même en parchonnier, c'est-à-dire qu'elle possédait la concession et entretenait l'activité, mais sans fournir le travail manuel. Ainsi, le monastère s'associa plusieurs fois avec des membres de la famille Defrongteaux pour assurer l'exploitation des veines de charbon, comme par cette convention faite le 11 octobre 1628 entre le Val-Dieu, Defrongteaux et les représentants de feu Martin de Saint-Remy, Comperchonnier de Saint-Remy, concernant les biens de Michelle de la Bouhouille. Ce dernier donna son nom à une veine, la bouhouille, qui fut encore exploitée au 20ième siècle, mais à des profondeurs plus grandes." Des actes conclus au 17ième siècle évoquent aussi des couches qui ont assuré l'activité du charbonnage jusqu'à sa fin, comme la veine del fontaine de sept poignées par exemple. Un autre acte daté de 1573 fait état de l'extraction de la houille à Leval, entre la commune de Saint-Remy et de Trembleur. Le Duc de Brabant, dont dépendait l'ancien ban de Trembleur et le Comté de Dahlem, accordait des droits similaires. Le métier de mineur était considéré comme un bon métier, une profession reconnue au vu de son importance dans l'économie de la région. Cette profession fut érigée en privilège, avec ses règles corporatistes dès le Moyen-Age. Evidemment, les propriétaires du sol tirèrent profit de cette situation d'association ou de location. En vertu du vieil adage qui possède le comble, possède le fond, ils vont réclamer un cens aux charbonniers locataires. Ce cens est d'ailleurs très souvent en nature : la livraison d'une certaine quantité de charbon; plus rarement, il est en espèces sonnantes et trébuchantes. Jusqu'au 17ième siècle, les houilleurs étaient des petits propriétaires, parfois groupés en bandes, qui travaillaient pour leur propre compte. Ils étaient appelés les comparchonniers. Mais à partir du 17ième siècle, il s'avéra nécessaire de creuser plus profondément, les veines affleurant au niveau des ruisseaux s'épuisant. Il fallu donc creuser des puits verticaux plus profonds et des galeries plus longues pour recouper les couches. Plus on approfondissait, plus des problèmes se posaient. Il fallait innover sans cesse dans le domaine technique. Ces problèmes étaient essentiellement de deux ordres : d'une part, il fallait remonter les morts-terrains à la surface; d'autre part, il fallait exhaurer en dirigeant les eaux vers une rivière. Certes, ces difficultés furent résolues : on utilisera des treuils, des machines à molettes et des chevaux, plus tard la vapeur. On creusa des areines, c'est-à-dire des canaux souterrains destinés à écouler les eaux en profitant de la dénivellation du sol. Ces solutions demandaient des capitaux importants et très risqués, car le gisement espéré n'était pas toujours au rendez-vous. Des mises de fond furent apportées par des marchands, des bourgeois, ce qui permit à des exploitants en difficulté financière de continuer leurs travaux. Un contrat les liait avec leurs bailleurs, qui se réservaient une redevance en argent ou en nature, ou qui exigeaient une part de copropriété de la mine. Parfois, des marchands durent mettre en commun des capitaux importants réclamés par l'évolution, encore lente, de la technique. C'est ainsi qu'apparurent les associés et les sociétés minières. C'est également ainsi que, peu à peu, les bourgeois s'approprièrent les charbonnages et que les anciens comparchonniers tombèrent sous l'autorité de ces nouveaux patrons. On peut imaginer que c'est de cette façon que le sieur Gaspar Corbesier, d'Argenteau, devint grand maître de fosse de la région, Gaspar Corbesier reçut en 1779 une concession de la Cour d'Argenteau, mais d'autres actes attestent déjà de sa présence quelques années auparavant, notamment à Chenestre. etc..."

Ici, je me dois de recommander ce livre de Jean Defer qui relate sur 125 pages et à merveille toute l'histoire du charbonnage de Blegny-Trembleur, plus particulièrement celle qu'il a vécue à partir de 1956 jusqu'à et y compris l'oeuvre récente qui a consisté à le transformer en musée dont je recommande également la visite:

Blegny Mine sur Internet : Cliquez ici

Mais revenant sur l'histoire donc, cet exposé montre assez clairement quelle était la situation autour de Trembleur vers les années 1700. Et le dernier passage de l'exposé de Jean Defer indique que la transition vers de grands propriétaires est intervenue en 1779. Ce qui tend à montrer que, vers 1740-1750, époque d'arrivée des Tapchar et des Deby à Mortier, cela devait être la fin de l'exploitation de surface, le début de l'exploitation souterraine plus risquée mais plus prometteuse.

Il ne faut donc pas exclure que les Tapchar soient venu par exemple de la région de Charleroi ou de Jemeppe-sur-Sambre pour s'aventurer, à Trembleur, dans les nouvelles formes d'exploitations qu'ils auraient apprises dans leur région.

Comprendre d'où viennent les Tapchar c'est aussi comprendre d'où viennent les Deby de Mortier.


Posté par Deby & Co President à 11:01 UTC

02 mai 2004

Quelques infos sur la famille Dasse

Grande famille...

Hier, à l'intervention d'une connaissance commune, j'ai rencontré un petit cousin ! Plus exactement, le fils d'une petite cousine.

Alors à son attention et aussi pour les autres, je vais vite reprendre ici ce que je sais sur la famille Dasse. Je n'ai pas encore pris le temps de faire l'étude complète.

En ce qui nous concerne, ce que j'appelerais la "Grande Famille Dasse" de Blegny, tout part de François DASSE et Marie-Jeanne ANDRIEN qui se sont mariés le 14 avril 1883 à Trembleur. En dont voici le livret de mariage :



Je suis en possession de ce livret de mariage parce que ma grand-mère (Josephine Dasse) a accueilli ses parents chez elle lorsqu'ils étaient plus âgés. Cela se passait avant la guerre 1940. Mon père raconte se souvenir que son grand-père s'asseyait sur le seuil de la maison pour regarder passer les voitures (31, place sainte Gertrude à Blegny) et il lui tapait sur les pieds avec sa canne !

Ma grand-mère a gardé le livret de mariage de ses parents à leur décès. Mon père l'a lui-même conservé et il me l'a cédé récemment pour faire ce site Internet.

Des photos des ancêtres, il en existe bien sûr. En voici une, probablement celle où ils sont le mieux fait, une des premières photos en noir et blanc au début du siècle dernier, j'ai toujours aussi la plaque en verre faisant office de négatif !



Se trouve aussi dans la collection une photo de famille presque au grand complet :



Cette photo a été prise vers 1915.

Debout derrière, de gauche à droite :

Jean, François, probablement Léopold ?, Baptiste, Arnold, Louis

Devant :

(Marie) Josephine, (Marie) Léonie, (Marie Catherine) Jeannette, l'ancêtre commune Marie-Jeanne, inconnue ?, L'ancêtre commun François, Alice, (Marie) Dieudonné

Sur cette photo, seul est absent Charles car il était militaire à ce moment là. Mais pas de problème, voici sa photo !



En généalogie descendante, voici un peu tout ce que je sais :

  • Arnold Dasse a épousé Antoinette Bloem et auront trois enfants, Joseph, Fina et Antoine
  • Jean Dasse a épousé Catherine Devoitille et auront cinq enfants, Renée, Rosa, "Mimille", Jeanne et Renée
  • Jeannette Dasse a épousé Henri Dewez et auront trois enfants, Hubertine, Henriette et Jeanne
  • Marie-Dieudonnée Dasse a épousé Henri Deby et auront un enfant, Oger
  • Charles Dasse a épousé Juliette Moës et auront deux enfants, Charles et François
  • François Dasse a épousé Jeanne Marlet et auront trois enfants, Guillaume, Marie-Jeanne et François
  • Jean-Baptiste Dasse est resté célibataire
  • Louis Dasse a épousé Louise Levaux et auront trois enfants, Justine, Jeannine et Maurice
  • Josephine Dasse a épousé Nicolas Deby, frère cadet de Henri cité plus haut, en aura un enfant, Joseph
  • Léonie Dasse a épousé Henri Deby, veuf de sa soeur et aura avec lui un enfant, "Yeyette"
  • Léopold Dasse a épousé Elise Lahaye et auront trois enfants, Claudy, Marcel et Raymond
  • Alice Dasse a épousé Antoine Devoitille et auront un enfant, Jeanne
Ceci sauf erreur et ommision bien entendu.

Et donc, pour le petit cousin en question, Vincent, voici une photo de ton arrière grand-père François qui conduit sa fille Marie-Jeanne à l'Eglise le jour de son mariage !





Posté par Deby & Co President à 07:45 UTC

14 décembre 2003

Noces d'or

Article paru dans le journal cette semaine. Félicitations aux époux.



Posté par Deby & Co President à 14:26 UTC

05 novembre 2003

Petit crochet par Jemeppe sur Meuse...

Alors aujourd'hui c'est un grand jour.

Parce qu'aux AEL où je me suis rendu, eh bien j'ai enfin trouvé où crèchaient Jean-François Deby et son épouse Anne Tapchar : à Jemeppe sur Meuse !

Et le plus comique, c'est en faisant une recherche pour quelqu'un d'autre que j'ai eu la patience de regarder autre part que dans le pays de Herve. C'est-à-dire chercher systèmatiquement dans toutes les tables de registres paroissiaux de la région de Liège. C'est ce que j'ai fait. Il y en a 244 allant de Ans à Xhendremael.

Donc voici les derniers renseignements récoltés :

Jean-François Deby est arrivé à Jemeppe sur Meuse vers l'an 1707 probablement. Pour y vivre (et y épouser ?) Anne Tapchar. De qui ils ont eu 4 enfants comme suit :

Deby Thiry né le 3 avril 1707 reg 4 page 207
Deby Jean né le 30 octobre 1714 reg 4 page 192 (là, il y a une astuce, je vais examiner)
Deby Agnes née le 18 août 1722 reg 4 page 247
Deby Joseph (notre ancêtre) né le 13 octobre 1725 reg 4 page 266

Donc en résumé maintenant :

Jean-François ep Anne Tapchar (? ?)
Joseph ep Marguerite Delporte (Jemeppe sur Meuse 1725)
Jean-François ep Marie Elisabeth Ernolet (Mortier 1754)
Jean-Joseph ep Jeanne Clerdent (Mortier 1778)
Pierre ep Marie Catherine Loly (Mortier 1839)
Nicolas ep Josephine Dasse (Mortier 1889)
Joseph ep Mariette Stevens (Blegny 1926)
contemporain
contemporain + contemporain

Demain j'y retourne.

A demain !


Posté par Deby & Co President à 21:03 UTC

19 septembre 2003

Conférence "La généalogie dans le pays de Herve"

Hier ce fut l'occasion pour moi de donner ma première conférence sur le sujet de la généalogie. Une présentation du hobby en quelques minutes pour montrer ses différents aspects. Et peut-être susciter de nouvelles vocations ?

Je remercie le club Fifty-one International section basse-meuse pour son accueil chaleureux à cette occasion.


Posté par Deby & Co President à 06:45 UTC

14 août 2003

Décès dans la famille Dasse



Un mot aujourd'hui, ici, au sujet de la famille Dasse.

Hier, Marie Léonie Dasse est décédée dans sa 101 années. Elle était la dernière survivante de la "grande famille Dasse" de Blegny sur laquelle on trouve quelques informations sur ce site, notamment le livret de mariage.

Marie Léonie n'aura pas eu une vie facile. Sa soeur Marie-Dieudonnée meurt à son premier accouchement et Marie-Léonie décide d'adopter l'enfant puis, quelques années plus tard d'épouser le père, Henri Deby. Mais Henri décède durant la seconde guerre mondiale, tandis qu'il était à Roanne en France pour le compte des arsenaux militaires. De sorte que Marie-Léonie était veuve depuis plus de soixante ans.


Posté par Deby & Co President à 08:31 UTC

21 juillet 2003

J'ai dit que ça allait avancer lentement...

Après plus de deux mois d'interruption, on avance de nouveau. Avant hier, j'ai rédigé un document geneadeby.pdf et je l'ai distribué hier.

Puis, aujourd'hui, je viens juste de mettre en place cette première page du site avec le journal de mes recherches. Et enfin, ... les généalogies Deby et Dasse telles qu'en l'état à ce jour.

Suite au prochain numéro !


Posté par Deby & Co President à 11:18 UTC

16 mai 2003

Une génération plus loin

Bon, maintenant que j'ai encodé tout le journal précédent, ce qui d'ailleurs à pris un certain temps, c'est le moment d'exposer la nouvelle du jour :

Comme promis, Samuel Defauwes a réalisé quelques recherches et il est arrivé à une conclusion intéressante que je transcris simplement ici :

"Cher Monsieur Deby,

J'ai fait des recherches concernant Joseph et de Jean François Deby (qui sont frères, c'est quasi certain). Malheureusement, j'ai regardé dans plusieurs communes dont Charneux, Thimister, Clermont, Herve, Mortroux, Bolland, Chaineux et plusieurs autres mais je n'ai pas pu trouver leurs baptêmes. Par contre, je suis sûr de savoir le nom de leurs parents. Il s'agit de Jean François Deby et d'Anne Tapchar, la mère morte à Mortier le 29 septembre 1747. J'affirme cela car il est de coutume que lorsqu'un couple a un enfant, il l'appelle du prénom d'un de ses grands-parents. Or, le premier fils de Jean François Deby s'appelle Jean François et le deuxième fils de Joseph s'appelle également Jean François. Idem pour les filles : la première fille de Joseph s'appelle Anne et la première du second mariage de Jean François s'appelle aussi Anne. Cela ne fait donc aucun doute quant aux prénoms des parents. Mais je n'ai pas plus de renseignements et je ne parviens pas à trouver les dates de baptêmes de Jean François et de Joseph (encore moins celles de leurs parents).

Si jamais je trouvais plus de renseignements dans l'avenir, je ne manquerais pas de vous les communiquer.

Généalogiquement,

Samuel Defauwes

P.S. : Joseph Deby et Marguerite Delleporte se sont mariés à Mortier et non à Mortroux le 22 mai 1748."

Ainsi nous venons juste de gagner encore une génération.

Et à ce jour, il ne fait donc pas de doute que notre plus lointain ancêtre connu (du moins pour les Deby de Mortier) s'appelait Jean François et a épouse une certaine Anne Tapchar. Tout ce qu'on sait d'eux à l'heure actuelle c'est la date du décès d'Anne Tapchar : le 29 septembre 1747 (registre Mortier n° 6 page 347).

Merci Samuel.


Posté par Deby & Co President à 16:01 UTC

Le journal jusquà ce vendredi 16 mai de l'an de grâce 2003

J'écris ceci avec Blogger. Comme mes recherches ont commençé il y a fort lontemps et que ce journal existe déjà, il faut bien commencer par les retranscrire ici. Dans l'ordre chronologique inverse comme il se doit. Et à lire donc en commençant par la fin sinon certains passages risquent de paraître déroutants.

Semaine du 5 mai 2003 :

Bon, maintenant je fais le forcing. Je vais toujours publier ce que j'ai fait. J'ai de bonnes raisons pour le faire. Le reste du site est prêt. J'ai pu réaliser quelques photos à gauche et à droite et surtout, mes lecteurs attendent. Je le complèterai avec les informations encore manquantes. Essentiellement :

Les recherches de Samuel que j'attends avec grande impatience
Les recherches historiques sur le moulin "by" de Charneux
Une recherche ascendante de tous les "Deby" en vie actuellement avec leurs attaches à nos lointains aïeuls.

14 - 24 avril 2003

Au gré des échanges sur le forum HerveGeneNet, Samuel Defauwes se propose de me donner un coup de main. Je suis sûr qu'il est beaucoup plus compétent que moi pour résoudre l'énigme. D'où viennent-ils ces Deby de Mortier ?

Samuel, si tu me lis, je compte sur toi

26 janvier 2003

Je suis un peu découragé car je ne suis pas un généalogiqte expérimenté. Aussi, je trouve sur Internet (comme toujours par hasard avec Internet) le groupe "Hervegenenet" auquel je m'inscris. Peut-être les spécialistes pourront-ils aider ?

22 et 23 janvier 2003

Ces deux jours-ci, je réalise un travail de synthèse pour comprendre la généalogie de la famille au 18ième à Mortier. Je m'aperçois que nous serions en présence de deux frères (ou demi-frères ou cousins) qui sont arrivés vers 1746-1748 (Joseph et Jean-François). Et on retrouve Jean-François qui se marie à ... Herve le 11 septembre 1745.

Viendraient-ils de Herve ? J'ai beau retourner les tables de Herve dans tous les sens, je ne les trouve pas ? J'ai aussi passé en revue les tables de TOUTES les paroisses du pays de Herve et même un peu au-delà mais chou blanc ! Je ne trouve ni Joseph ni Jean-François. Ils semblent sortis du néant.

1 et 2 octobre 2002

Je retourne une nouvelle fois aux AEL. Cette fois pour me plonger dans les registres paroissiaux de 1750 à 1800 environ. On ne pourra pas remonter plus loin à Mortier. En effet, les premiers "Deby" y apparaissent vers 1748. Sur les microfilms, se trouve un inventaire des registres réalisé par Joseph Schnackers. Qui est ce Joseph Schnackers ? Je commence à m'interroger. Quelques jours plus tard, je me rends à la bibliothèque des Chiroux à la salle Ulysse Capitaine où je découvre toute la collection de l'oeuvre de Joseph Schnackers sur Mortier notamment mais aussi sur le pays de Herve en général. Magnifique ! On sent qu'il était le gourou de l'histoire régionale. Durant ces deux journées, je reconstruis assez facilement la généalogie des Deby ayant vécu à Mortier au 18ième siecle. Mais commence le problème : D'où viennent-ils ? Si on se réfère aux travaux de André Coméliau, il ne fait pas de doute que le patronyme trouve ses origines à Charneux mais j'en trouve aussi beaucoup dans les tables de Herve.

Je me dis "pourvu qu'ils ne viennent pas de Herve" parce qu'on m'a appris que les registres paroissiaux de Herve ont brûlés avec l'église en 1914.

Nous verrons

27 septembre 2002

Ce jour-là, après avoir rapidement revérifié un point dans le microfilm 078-6785 (Marie-Jeanne Deby décédée dans la mine dont j'avais oublié de noter la naissance), j'attaque les registres paroissiaux pour les années 1803 à 1806 parce que je constate l'absence d'Etat Civil pour ces quelques années. Ce qui me donne le sentiment que la naissance d'un des enfants de Jean Joseph m'échappe.

Les registres paroissiaux sont aussi sur microfilm, toujours grâce au dévouement des Mormons. Ici, la difficulté monte d'un cran. En effet, d'une part le contenu des registres paroissiaux est de loin beaucoup moins complet que le contenu des actes d'Etat Civil. D'autre part, il y a peu d'information sur les filiations. De plus, à partir de 1830 environ jusque 1951, tout est en Latin ! Alors qu'auparavant, les registres paroissiaux étaient tenus en français. Quand l'Eglise s'y met celle-là

De plus, je découvre que le 6 septembre 1796, tous les registres paroissiaux ont été saisis par la municipalité. En effet, nous étions sous domination française à l'époque et c'est à partir de cette date que les registres d'Etat Civil ont commencés. Cela n'a pas dissuadé les curés qui dès le lendemain ont ouvert des nouveaux registres d'églises (ndlr: toujours bien réactualisez la page pour que l'émoticon fasse bravo !) C'est ainsi que beaucoup de registres paroissiaux commencent à partir de cette période.

On voit aussi que les premiers registres d'Etat Civil n'étaient pas fort bien tenus. Le système était imposé par les français. Il a probablement fallu le temps pour que le cela se mette en place et soit... accepté.

Enfin, pendant cette période, on trouve le calendrier de la République avec les noms de mois particuliers. (Constitution de la République Française le 24 juin 1793) comme suit :

1797->an 5
1798->an 6
1799->an 7
1800->an 8
1801->an 9
1802->an 10

L'année républicaine comprend des mois au noms qui fleurent bon la campagne :

Vendémiaire
Brumaire
Frimaire
Nivôse
Pluviôse
Ventôse
Germinal
Floréal
Prairial
Messidor
Thermidor
Fructidor
sanculottide
complémentaire

C'est joli, sauf les deux derniers qui sont un peu moins heureux.

Enfin, dans les registres paroissiaux, j'ai déjà pu repérer un "Deby" qui semble avoir été baptisé à Charneux. C'est bon signe. De plus, j'ai trouvé une table des registres paroissiaux fort bien tenue et très soignée qui couvre les périodes de 1618 à 1802. Il y a des milliers d'entrées dans cette table. Remarquable, réellement. On y découvre que la première naissance d'un Deby à Mortier se situe en 1747. Il y a bien une Elisabeth Debie en 1633 et un Lambert Deby en 1657 mais ce n'est probablement pas la même lignée. Le "gros de la troupe" semble arriver à Mortier vers 1750.

26 septembre 2002

Je viens de terminer le film 078-6785 et j'attaque celui avant, le film 078-6784 des deux décénies précédentes. C'est ici que je découvre petit à petit la personnalité de "Jean Joseph" le père de Pierre qui aura eu 16 ou 17 enfants, dont la plupart meurent soit après la naissance soit très jeune. Je m'aperçois ici que si l'enfant passe le cap des 4 ou 5 ans, il a toutes les chances de survivre. C'est ici aussi que je découvre les noms de ses propres parents : François Deby et Elisabeth Ernolet. Cela devient vraiment exhaltant de découvrir tout cela.

25 septembre 2002

Aujourd'hui, je plonge dans les microfilms. C'est en fait assez simple, il y a à l'entrée de la salle des classeurs qui répertorient tous les microfilms par commune et par tranches d'années, pas nécessairement par décénies. On repère ensuite un numéro de film, on rempli une petite fiche pour laisser une trace et on court dans la salle à coté où se trouve des centaines de tiroirs avec tous les microfilms. Il y en a des milliers !

On va ensuite à un écran de lecture, on enfile le film, on le déroule et hop, c'est la découverte!

D'abord surprise : tous ces microfilms ont été fait par les Mormons de Salt lake City / Usa. C'est vrai qu'on m'en avait déjà parlé mais j'avais du mal à le croire.

Ici commence en réalité le vrai travail. Dans les registres de l'Etat Civil, à la fin de chaque année est reprise une liste de tous les actes avec les noms par ordre alphabétique. Il est ainsi assez facile de repérer le nom cherché puis revenir en arrière de quelques tours pour découvrir les actes.

Alors ici, cela devient un peu plus difficile : l'écriture manuscrite avec beaucoup de jambages n'est pas très facile à lire pour notre oeil habitué aux caractères d'imprimerie. Mais enfin, ça va, on s'y fait vite d'autant que le vocabulaire est toujours le même et une fois qu'on a deviné les mots principaux, la lecture se fait facilement.

Ce jour là, j'ai passé en revue quasiment tout le microfilm 078-6785 qui couvre l'Etat Civil de Mortier sur les années 1831 et 1850.

Je passe beaucoup de temps à retranscrire les actes sur mes feuilles de papier avec toutes les références car je tiens à insérer le tout sur le site web. C'est intéressant de voir ce qui était effectivement rédigé à l'époque et obtenir ainsi un meilleur feeling de la chose.

24 septembre 2002

Vu que le jour avant j'ai repéré la famille dans les registres sur les étagères, j'ai pris la carte de membre (15 euro) qui va me permettre d'accéder au fond. Il y a environ une trentaine de personnes dans la salle de lecture. Je remarque que la plupart des gens consultent des microfilms. Il y a environ 20 écrans de lecture microfilms. Il y a aussi en quarantaine de tables arrangées comme dans une école et sur lequelles les gens compulsent des vieux documents très silencieusement. Il y en a même un qui tourne une à une les pages d'un énorme bouquin à moitié brûlé. C'est tout juste s'il ne doit pas souffler la poussière pour qu'elle s'envole!

Je passe donc cette journée à approfondir les tables décénales de Mortier. Je jette un coup d'oeil dans les tables de Herve, de Charneux ainsi que les tables des registres paroissiaux où je repère assez facilement des Deby.

De suite il apparaît que l'Etat Civil n'est disponible qu'à partir du début des années 1800. Plus loin en arrière, il faut alors se plonger dans les registres paroissiaux.

20 septembre 2002 :

Le moment est venu. J'ai du temps libre à y consacrer. Je me décide donc de me rendre aux Archives de l'Etat à Liège. C'est à Cointe juste à côté de la Basilique :

Archives de l'Etat à Liège
Rue du Chéra, 79
4000 LIEGE

C'est public et cela se présente comme une bibliothèque avec une salle de lecture.

Je passe le premier jour à consulter les "tables décénales" disposées sur les étagères dans la salle de lecture. La préposée a la gentillesse de me laisser voir tout ça un premier jour en me disant que si je trouve quelque-chose, je pourrais alors m'inscrire pour approfondir mes recherches.

Dans ces tables, est repris tout l'état civil de l'arrondissement de Liège par ordre alphabétique de nom de famille et de 10 en 10 ans. Y sont répertoriés tous les actes d'Etat Civil. C'est à dire les naissance, mariage, et décès. Il n'y a pas de divorce, ce terme semble ne pas faire partie du vocabulaire de nos ancêtres...

Ce jour là il a été facile de repérer rapidement quasiment tous les Deby dans les tables décénales de la commune de Mortier.

Jusqu'ici tout est facile. On s'aperçoit rapidement que les tables sont néanmoins imprécisent, surtout au début des années 1800. En rentrant, je mets la liste sur un tableur pour pouvoir réutiliser l'information à l'occasion de recherches ultérieures.

Le 21 juin 2001 :

Pour partager mon enthousiasme suite à mes découvertes d'il y a quelques jours, j'en fait part à un ami, qui s'appelle d'ailleurs Pierre aussi. S'en suit ce jour-là tout un échange de courrier électronique qui nous fait mettre le doigt sur l'étymologe du nom.

J'ai repris ici les grandes lignes de cet échange. Il est intéressant parce qu'il reprend l'essentiel de ce qui vient d'être découvert et les premières réflexions (souvent les bonnes) qu'on s'est fait :

E-Mail que je lui adresse à 08h42 :

"J'ai trouvé mes ancêtres ... sur Internet. Mon lointain aïeul "Johan Mathi de By" a épousé en 1549 une certaine "Wième de Waulx de Cerffontaine" (cour féodale de Herve registre 10, folio 144v). Ils ont habités au lieu dit "Champiomont" à Charneux. Voir http://www.acomeliau.net. Ce gars a répertorié et indexé sur internet toutes les archives du pays de Herve au 16ième et 17ième siecle. Un travail de titan... Il y a 15.000 familles."

Sa réponse le même jour à 09h25 :

"Il serait interessant de savoir comment vous avez perdu votre titre de noblesse ! Maintenant vous voilà obligés de travailler pour vivre. Quelle déchéance !"

Nous gardons bien entendu notre humour...

Suit mon e-mail explicatif le même jour à 11h15 :

"Comme je peux comprendre, nous n'étions, déjà à l'époque, que de simples manants. J'en ai retrouvé un qui s'appelait "Martin de By maréchal au Battice"... Il faut savoir aussi qu'il se trouve au musée d'Armes une pétoire signée de By qui remonte au 17ième siècle. Sans compter celles de mon arrière-grand père accrochée au mur chez mon petit-cousin et chez mon père. Ce même arrière grand père était sous-traitant pour FN. Il allait conduire sa marchandise, qu'il fabriquait dans son petit atelier à Mortier, une fois par semaine à Herstal avec une charette (c'était du calibre 7 dit "quincaillerie Liègeoise"). Ca dénote un certain savoir-faire séculaire et on n'a donc rien perdu du tout en relation avec cette noble particule, que du contraire :

En effet, à l'époque on identifiait les gens au moyen de leur prénom suivi de leur lieu de résidence. Par exemple "Johan de Wadeleux", "Martin de Troisfontaines", etc. Ensuite, je crois vers 1789, il y a eu comme un rejet de l'aristocratie. C'est la Révolution. On a donc supprimé les "de" pour la plupart des noms sauf dans notre cas où ils l'ont juste accolé au nom. Sinon tu imagines, je me serais appelé "Michel By" !

Ceci dit, j'essaye à présent de retrouver l'origine du mot. A ce sujet j'ai trouvé des passages intéressant :

-------------------------------------------------------------------------------------------------

17/03/1571, AEL Cour de Herve (ban), reg.21, f.14r:
Rendage Ernot Marye divois et Wieme fils Plenis del Grap a la
reportation de Collar le Maire de Manaihan .. du moulin, by et
ouhine del grap avec toutes ses appendices.


-------------------------------------------------------------------------------------------------

05/04/1583, AEL Cour de Herve (ban), reg.28, f.18v:
Renoncement par Johan du By près Champiomont au profit de Mathieu,
Damid et Jehenne ses enfants.


-------------------------------------------------------------------------------------------------

23/03/1604, AEL Cour de Herve (ban), reg.39, f.109r:
Procès entre feu Lienard Paqueau jadis meulnier de Hameval et
Jacquemin fils de feu Jacquemin de Walrimont et consors habit..?
touchant la banallité du mollin by.


-------------------------------------------------------------------------------------------------

13/09/1622 , AEL Cour de Herve (ban), reg.50, f.41v):
Rendage fait au profit de Michel vieuchat dit delle hé gendre de
feu Jacquet de rogister a la rep. de Catherine veuve feu Jean
Pasquea jadis moulnier de beure : tous les entiers maisonnages,
estableries, mollin, xhore, bÿ et ouhine avec tous les
harnissements y estans et appartenans col d eaue...


-------------------------------------------------------------------------------------------------

On remarque que :

- "By" semble désigner un lieu puisque une fois ont dit "du By près Champiomont.."
- Cela semble être un lieu en relation avec un moulin : "du moulin, by et ouhine del grap", "touchant la banallité du mollin by", ou "estableries, mollin, xhore, bÿ et ouhine".


Aussi dans un texte en latin, écrit par un curé, j'ai trouvé "du Bÿ" avec un tréma sur le "y":

(10/09/1708 Registre Paroissial de Chaineux, reg 1, p.. :

-------------------------------------------------------------------------------------------------

X 7bris Denuntiationibus ab ordinario remissis nullo impedimento
detecto Tossanum Michaelis ex Parochia de Thimister et Catherinam
Du Bÿ parochianam meam mutuo eorum concensu per verba de praesenti
coram me habito matrimonio coniunxi praesentibus notis francisco
Du By et Maria Matthei postea benedixi".


-------------------------------------------------------------------------------------------------

Toi qui a fais du latin, connais-tu la signification de ce terme ?"


La question est posée. A 11h48, ça a fait tilt et il me répond ceci :

"Michel, si je me souviens bien il n'y a pas d'i grecque en latin classique
encore moins des tréma. J'irai plutôt voir dans le dictionnaire wallon, "on
by" peut être simplement un bief (canal conduisant l'eau au moulin). Ce
serait marrant d'aller faire une balade dans le coin et de retrouver les
restes du moulin..."


Ma réponse à 13h03 :

"Merci pour tes lumières. Tu as sûrement raison en tout cas pour le "i grecque latin"... Le bief, ça me semble pertinent aussi."

Ainsi, voilà la réponse. Elle été confirmée dans le Larousse simplement : BIEF : (nom d'origine gauloise) 1. Section d'un canal ou d'un cours d'eau comprise entre deux écluses ou entre deux chutes, deux rapides. 2. Canal de dérivation amenant l'eau à une machine hydraulique.

Puis sur Internet par Pierre Delacretaz (Jura), un instituteur et auteur de plusieurs articles dans le Jura. Il s'est intéressé à l'origine des noms. Selon lui aussi le nom "By" viendrait de "Bief". Et aussi Bied, du gaulois "bedu" signifiant "canal". Dénommé Bief en France, Bied en Suisse, spécialement dans le canton de Neuchâtel, ces noms désignent un canal mais aussi un cours d'eau non aménagé au bord duquel s'est installé un moulin ou une raisse . Il peut aussi désigner un ruisseau temporaire. La forme By existe aussi quoique rarement et le mot "bisse" long canal d'amenée d'eau dans les Alpes ont la même origine. Dérivés en -aria, on trouve aussi les mots Bédaire, Bédiaire, Bedeyre, Bévière, etc qui sont des canaux d'amenée d'eau à un moulin.

Ensuite, toujours sur Internet, Charles Montandon (Suisse romande) explique l'origine du nom "Dubey" - Anciennement : dou Bays. Citant le celtique bedu, vieil allemand bed, bas latin bedale, bevium, vieux français biez, bief, by, canal de moulin, lit d'irrigation, fossé de marais, par un lieu-dit Le Bey. Avec des variantes : Dubied (lieu-dit neuchâtelois Bied), Dubiez, Debiez, Debay. Selon lui, le patronyme Duby a le même sens quand il est français (lieu-dit By dans le Doubs, avec une branche genevoise d'origine gessienne), mais il est aussi une variante du patronyme alémanique Dübi.

Cela ne fait pas de doute, l'origine du nom est établie.

Du 16 au 21 juin 2001 :

Pendant ces quelques jours, je réalise un bond gigantestque en avant dans la connaissance de nos ancêtres. En effet, j'ai trouvé sur Internet le site de André Coméliau (http://www.acomeliau.net) qui a fait une étude gigantesque de toutes les familles du Pays de Herve de 1500 à 1720 environ. C'est là que je découvre que notre famille semble prendre ses racines (du moins sous le nom "Deby") à Charneux près de Herve. C'est ici aussi que je découvre certains éléments de l'étymologie du nom.

Avant cette découverte, je savais juste que nos ancêtres les plus proches ont vécus à Mortier. La certitude remonte au moins à 1839, année de naissance de mon arrière grand père "Pierre". Ce n'est pas difficile, j'ai en main son livret de mariage. Il reste donc à combler un peu plus de 100 ans pour confirmer si effectivement notre famille est originaire de Charneux. La seule solution est d'aller voir aux archives de l'Etat à Liège. Je me promets de le faire un jour. L'objectif que je me fixe ici est simple en soit : essayer de rattacher "Pierre" à l'une des branches décrites par André Coméliau.

12 décembre 2000 :

Je dresse une nouvelle liste des Deby pour regrouper les quelques informations récoltées jusqu'ici. Je fais cela à l'occasion de quelques recherches sur Internet où je découvre un certain "Idriss Deby". Mais ça n'a pas rien à voir, c'est le Président du Tchad !

Je regarde aussi la disponibilité du nom de domaine deby.com mais, pas de chance, il est déjà pris.

05 août 1997 :

Ce jour là, mon père me cède les livrets de mariage de mes arrières grands parents du coté Deby et Dasse. Il les tiens de sa mère, Josephine Dasse.

Alors que la famille est très grande des deux cotés (10 enfants du coté Deby et 12 du coté Dasse), il a la chance d'en hériter d'abord du coté des Deby parce que Nicolas Deby était le cadet de la famille et a vécu avec son père jusqu'à son décès en 1917. Ensuite, c'est son épouse, Josephine Dasse, qui a hébergé son père chez elle jusqu'à son décès. Elle a donc hérité du livret de mariage de ce coté là aussi. J'en ai fait des photocopies que j'ai distribuées en quelques exemplaires dans la famille. Ils sont aussi scannés et publiés sur ce site ici : Livret mariage Deby et Livret mariage Dasse .

22 octobre 1995 :

Je réuni plic ploc des listes de noms "Deby" trouvés dans des bases de données, botins téléphoniques sur Internet, Kompass, etc.

Début années 1990 :

Peu après le décès de ma mère, j'ai dressé une liste d'adresses de tous les membres de la famille proche et lointaine en vie à cette époque. Cette liste a permis aussi de refaire une descendance du coté des Dasse, certes incomplète mais déjà pas mal pour tous les Dasse de Blegny.

C'est aussi vers cette époque que mon cousin Marc Stevens m'a remis une copie du travail qu'il a fait ainsi que celui d'un plus lointain cousin, Lucien Stevens, sur la famille Stevens. Mais je laisse tout ça de côté à ce moment.

Dans les années 1970 :

Les premiers éléments d'information ont été récoltés il y a fort longtemps, alors que j'étais adolescent en interrogeant mes parents. Ce sont des feuilles que j'ai toujours et qui présentent la généalogie de la famille Deby et Dasse sous forme de pyramides. Ce sont les premières traces de mes recherches.


Posté par Deby & Co President à 13:22 UTC


Articles antérieurs :

 mai 2003
 juillet 2003
 août 2003
 septembre 2003
 novembre 2003
 décembre 2003
 mai 2004
 juin 2004
 mai 2005
 juillet 2005
 décembre 2005
 janvier 2006
 septembre 2006
 novembre 2006
 décembre 2006